Tupourrais peut ĂȘtre lui dire que tu ne supporte plus son alcoolisme et qu'il doit contrĂŽler sa consommation . Que tu seras la pour l aider et le soutenir , que tu tiens a lui et ne Ajeun , il Ă©tait attentionnĂ©, gentil, cĂąlin, mais des qu il boit ne serait ce que trois pastis, il devient mĂ©chant, agressif parano, jaloux des enfants et violents. Il a tout fait pour que je parte, aujourd'hui il dis ne plus boire tous les jours et regrette notre sĂ©paration . il refuse de se faire aider et minimise son addiction. On a un CloseLOGIN FOR DONATION. Quis autem velum iure reprehe nderit. Lorem ipsum dolor sit nulla or narjusto laoreet onse ctetur adipisci. Monmari boit aussi tous les soirs et demande du sexe, mais je lui dis toujours que je ne veux pas coucher avec lui s'il est ivre. Je ne peux tout simplement pas supporter l'odeur de l'alcool - ça me donne envie de vomir, alors tu devrais juste lui parler et si ça ne marche pas, alors peut-ĂȘtre que ce n'Ă©tait pas censĂ© l'ĂȘtre. Jeme suis inscrite ce matin car je galĂšre avec mon mari qui boit. Il boit le soir en cachette. Ca fait un moment que ca traine, j ai essayĂ© la culpabilitĂ©, le reproche, mauvaise solution La je tente le, ok fais ce que tu veux, je t aime et je suis la Ce matin j ai dĂ©couvert sa nouvelle cachette. Je ne sais pas quoi faire ? Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Bonjour, Tout d'abord, merci Ă  tous ceux qui liront mon histoire jusqu'au bout. Mon mari m'a annoncĂ© 15 jours avant noel, aprĂšs avoir visitĂ© une Ă©niĂšme maison nous souhaitions acheter une maison, qu'il ne voulait pas acheter car il ne voyait plus son avenir avenir avec moi et qu'il ne m'aimait plus. J'ai cru que le ciel me tombait sur la tĂȘte. Je ne comprenais pas, je n'avais rien vu venir. Bien sur, ces derniĂšres annĂ©es, nous nous disputions rĂ©guliĂšrement, mais cela n'avait jamais remis en doute mon amour pour lui. Pour rĂ©sumer mon histoire j'ai connu mon mari Ă  18 ans et me suis mariĂ©e Ă  23 ans il a le mĂȘme age que moi. J'ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e avec un pĂšre hyper autoritaire qui criait tout le temps et une mĂšre complĂ©tement soumise. Je n'avais pas le droit de sortir en Ă©tant ado, il m'Ă©tait interdit de frĂ©quenter un garçon, et j'ai grandi avec comme shĂ©ma familial me trouver un mari, me marier, avoir des enfants, faire le mĂ©nage, Ă  manger et la fermer. J'ai toujours eu beaucoup de mal Ă  accepter cette Ă©ducation, tant bien que j'ai commencĂ© Ă  avoir des attaques de panique Ă  l'Ăąge de 13 ans. DĂšs lors ma descente aux enfers Ă  commencĂ©, les crises d'angoisses ont augmentĂ© tout le long de mon adolescence et je me suis Ă©normĂ©ment renfermĂ©e. Mes meilleures amies Ă  l'Ă©poque m'ont laissĂ© tombĂ© sans chercher Ă  comprendre. J'ai rencontrĂ© celui qui allait ĂȘtre mon futur mari Ă  18 ans et du jour ou j'ai Ă©tĂ© avec lui, il m'a portĂ© comme on porte un enfant. Il a toujours cru en moi et Ă  tout fait pour que je lutte contre la dĂ©pression qui m'avait envahie. Il a Ă©tĂ© ma bĂ©quille pendant toute ces annĂ©es . GrĂące Ă  son amour, j'ai ainsi pu me construire passer mon permis, avoir un job, Ă©lever 2 jolis filles, et me dĂ©tacher de mes parents. Par contre, je n'ai jamais rĂ©ussi Ă  lutter contre ma nature pessimiste, mon isolement je n'arrive pas Ă  avoir de relations suivies avec des amis et j'ai toujours Ă©tĂ© trĂ©s seule, mes crises de larmes rĂ©guliĂšres et mon caractĂšre trĂšs ressemblant Ă  celui de mon pĂšre agressivitĂ©-cri. J'ai pourtant derriĂšre moi 9 ans d'analyse et j'ai toujours un traitement avec un antidĂ©presseur trĂšs leger. ConcrĂštement, mon mari m'a dit qu'il n'arrivait plus Ă  supporter ma dĂ©prime, mon caractĂšre changeant et mon agressivitĂ©. Il m'a dit que cela faisait plusieurs annĂ©es qu'il Ă©tait malheureux et qu'il n'arrivait pas Ă  comprendre ce qui se passait en lui. Il a fini par le rĂ©aliser devant ma pression pour l'achat d'une maison. Il a finit par s'admettre Ă  lui mĂȘme qu'en fait il ne m'aimait plus. çà a Ă©tĂ© pour moi un choc terrible car je l'aime Ă  la folie. Il m'a demandĂ© un peu de temps pour rĂ©flĂ©chir et m'a annoncĂ© dĂ©but dĂ©cembre son souhait de divorcer. Nous avons vu un avocat la semaine derniĂšre pour savoir comment ce passe les procĂ©dures. Depuis, je suis complĂ©tement desespĂ©ree. Nous vivons toujours ensemble pour l'instant il dort dans le salon car pour l'instant nous ne pouvons pas assumer 2 loyers. Moi, tout mon corps le rĂ©clame, je brule d'amour pour lui car je ne lui reproche rien. Pour moi, il Ă©tait l'homme parfait. Je me dis que tout est de ma faute, que j'ai ruinĂ© ma vie, celle de mes enfants. Je me sens moche, plus dĂ©sirable, nulle. Et je suis Ă©galement terrorisĂ©e Ă  l'idĂ©e de me retrouver seule avec mes filles. Je n'ai jamais vĂ©cu seule, j'ai quittĂ© mes parents pour me marier et du coup je rĂ©alise que je n'ai aucune autonomie car d'une certaine façon je me suis beaucoup reposĂ©e sur mon mari. Aujourd'hui, c'est comme si j'Ă©tais catapultĂ©e de plein fouet dans la vrai vie, en somme d'enfant on m'oblige Ă  devenir adulte. J'ai si peur, aidez moi, quelqu'un a t'il un parcours de vie un peu semblable au mien ? Comment avez vous fait pour vous en sortir ? Merci Ă  tous. C’est mon histoire J’ai dit stop Ă  l’alcoolisme de mon mari » - © Getty Images Pour de mauvaises raisons, BĂ©nĂ©dicte a longtemps fermĂ© les yeux sur les excĂšs de Patrick. Jusqu’au jour oĂč elle s’est dĂ©cidĂ© Ă  en parler. Par Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que Patrick Ă©tait alcoolique. La frĂ©quence de sa consommation m’a alarmĂ©e longtemps aprĂšs notre mariage. Pourtant, il buvait dĂ©jĂ  avant. Nous buvions mĂȘme volontiers ensemble. C’est quand je suis tombĂ©e enceinte que son problĂšme m’a sautĂ© aux yeux. Pendant ma grossesse, Patrick a continuĂ© Ă  boire tout seul. J’ai trouvĂ© bizarre qu’il ne ralentisse pas un peu la cadence et, totalement incongru, le soir de mon accouchement, qu’il descende seul au cafĂ© du coin de la rue et en remonte sentant l’alcool Ă  plein nez. Je n’ai rien dit. Je n’ai d’ailleurs rien dit pendant longtemps, de peur d’endosser le rĂŽle de rabat-joie. Je ne me voyais pas, moi qui suis tellement douce et sympa aux yeux de mon mari, mettre le holĂ . J’ai donc laissĂ© faire. Il m’a fallu du temps et de nombreux mois de vie commune pour comprendre que le vin n’était pas une boisson festive, exceptionnelle, mais bien une drogue quotidienne. Sa bouteille du soir n’était pas nĂ©gociable et se doublait parfois, ou se multipliait encore davantage si l’occasion s’y prĂȘtait. N’aimant pas voir Patrick saoul, j’ai commencĂ© Ă  refuser les dĂźners chez nos amis. Quelques mauvaises expĂ©riences de son ivresse en public me sont restĂ©es sur le cƓur. Je me souviens de nuits atroces Ă  cĂŽtĂ© d’un poids mort empestant l’alcool et ronflant comme un sonneur. » Ivre et lourdNotre fils Ă©tait encore petit, alors je dĂ©clinais les invitations en prĂ©textant qu’il Ă©tait compliquĂ© de le faire garder, que nous Ă©tions fatiguĂ©s ou que nous avions prĂ©vu une soirĂ©e en famille... En tĂȘte Ă  tĂȘte avec Patrick, je ne souffrais pas trop de son Ă©briĂ©tĂ©. Il Ă©tait toujours doux avec moi, juste un peu lourd et souvent Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. Mais ce qui m’était vraiment intolĂ©rable, c’était de le voir ivre chez des gens que nous connaissions ou mĂȘme dans la rue, devant des inconnus. Il me donnait alors l’impression de se saboter lui-mĂȘme. Mon rĂŽle de laisse » m’était intolĂ©rable. J’avais l’impression d’ĂȘtre la maĂźtresse d’un chien fou que je devais sans cesse remettre Ă  sa place. Je ne pouvais plus supporter les fins de soirĂ©e, devoir le forcer Ă  partir, alors qu’il Ă©tait prĂȘt Ă  s’enfiler quatorze derniers verres». Je me souviens de quelques retours Ă©pouvantables et de nuits atroces Ă  cĂŽtĂ© d’un poids mort empestant l’alcool et ronflant comme un subir ?L’annĂ©e derniĂšre, Ă  l’occasion d’une visite chez le mĂ©decin, je me suis confiĂ©e. Il cherchait les causes de ma dĂ©prime et je lui ai fait part de l’alcoolisme de Patrick. Il m’a rĂ©pondu que je ne l’aidais pas en acceptant ainsi tout de lui. Mais je n’avais pas envie d’entendre ça, j’ai essayĂ© d’oublier et je ne suis pas retournĂ©e le voir. Pourquoi ? Peut-ĂȘtre parce que, d’une certaine façon, cela m’arrangeait. Patrick se sent toujours coupable les lendemains de ses excĂšs. Il s’en veut et se transforme aussitĂŽt en fĂ©e du logis. Lui qui ne fait pas grand-chose au quotidien est capable de vider le lave-vaisselle, de laver une casserole et de descendre la poubelle. Oui, les trois corvĂ©es dans la mĂȘme journĂ©e ! Je me suis mise Ă  profiter de sa honte pour lui faire accepter ce qu’il refuse d’ordinaire prĂ©voir des vacances comme je l’entends, par exemple. Il dit oui Ă  tout ! Il m’est mĂȘme arrivĂ© de reporter une conversation sur laquelle je savais que nous ne serions pas d’accord, en me disant Tiens, je lui parlerai de ça aprĂšs une prochaine soirĂ©e arrosĂ©e.» Je savais que c’était malhonnĂȘte, mais c’était aussi ma façon de compenser. Patrick a continuĂ© Ă  boire. Et moi, Ă  refuser les sorties, les vacances chez des amis. Quand je programmais nos voyages, c’était toujours en fonction de l’alcool, devenu le quatriĂšme membre de la famille. Il faudrait savoir pourquoi vous acceptez de subir tout ça. » Ainsi, alors que je rĂȘvais d’un hĂŽtel isolĂ©, je rĂ©servais toujours en ville, de peur que, excentrĂ©s, nous ayons Ă  louer un scooter, une voiture, et qu’il me faille batailler pour empĂȘcher Patrick de conduire ivre. Je ne choisissais jamais d’hĂŽtel Ă  la campagne car j’avais constatĂ© que la tranquillitĂ© accentuait son goĂ»t pour l’alcool. Je choisissais aussi la chambre en fonction de sa disposition. Je vĂ©rifiais, par exemple, qu’il y ait une baignoire ou au moins une salle de bains assez grande pour que je puisse y dormir. J’avais organisĂ© toute notre vie autour de l’alcool, appris Ă  rĂ©frĂ©ner mes rĂ©actions, Ă  ne jamais me fĂącher quand il rentrait le soir avec sa bouteille, prĂ©textant des Ă©vĂ©nements Ă  fĂȘter ou juste la joie de me revoir. De mon cĂŽtĂ©, j’avais totalement arrĂȘtĂ© de boire il suffisait que je me serve un petit verre de sa bouteille pour qu’il descende immĂ©diatement en racheter une. Je ne pouvais plus supporter le bruit de la porte et son regard avide. Quelquefois, il me disait T’es pas trĂšs drĂŽle.» J’avais de plus en plus envie de me rebeller. Je voulais bien tout endurer, mais la moindre rĂ©flexion sur ce que je suis Ă©tait pour moi un comble. Qui supportait depuis quatre ans les monologues et la bouche pĂąteuse, ainsi que les cĂąlins d’un homme ivre dont je ne saisissais pas les mots et dont je n’avais plus envie ? L’ostĂ©opathe Ă  qui je confiais parfois mon dos et mes soucis a rĂ©pondu Ă  ma question en me disant Il faudrait savoir pourquoi vous acceptez de subir tout ça. » Sa parole a fait Ă©cho Ă  celle du mĂ©decin rencontrĂ© l’annĂ©e derniĂšre. Si je ne le supportais pas, pourquoi est-ce que j’acceptais encore?La honte et les motsJ’ai pris mon courage Ă  deux mains. Ça n’a pas Ă©tĂ© facile de parler. J’ai avouĂ© Ă  Patrick que je profitais de ses excĂšs pour lui faire accepter certaines choses. Je lui ai dit que l’alcool instaurait un faux rapport entre nous, que chaque jour de fĂȘte Ă©tait gĂąchĂ© d’avance par son comportement. Je lui ai confiĂ© qu’il m’arrivait de lui cacher une bonne nouvelle pour ne pas entendre Il faut fĂȘter ça ! » Je lui ai expliquĂ© que je ne pouvais plus supporter d’avoir honte de lui, je lui ai Ă©numĂ©rĂ© les Ăąneries qu’il avait faites ou dites une fois ivre, je lui ai assurĂ© qu’il valait mieux que ça. Je lui ai dit que j’apprĂ©hendais les vacances et les bouteilles de rosĂ©, les hivers et les soirĂ©es au coin du feu, parce que l’alcool pourrissait les choses entre nous et que mon dĂ©sir pour lui s’émoussait. Une fois sur deux, tu ne te souviens de rien le lendemain !», lui ai-je lancĂ©. À ces mots, Patrick ne s’est pas Ă©nervĂ©. Il m’a demandĂ© si je voulais le quitter. Je lui ai rĂ©pondu que je ne resterais que s’il essayait de changer. Il est dĂšs le lendemain allĂ© consulter quelqu’un. Je pensais que cette thĂ©rapie serait magique. Évidemment, non. L’alcool fait toujours partie de notre vie. Il me dĂ©pouille d’une partie de lui, il nous sĂ©pare, comme Patrick le dit lui-mĂȘme. Quand il est ivre, il parlerait aussi bien Ă  une porte qu’à moi. Mais il a acceptĂ© de regarder le problĂšme en face et je me dis qu’il y arrivera. Et moi, je me sens libĂ©rĂ©e du silence. On me dit que, en tant qu’épouse d’alcoolique, je dois l’accompagner sans jugement
 Pas si simple ! Je compte les verres, en imaginant le cheminement de la cirrhose ou celui du cancer qu’il se fabrique, mais je garde mes rĂ©flexions pour moi. Patrick est malade, l’alcoolisme n’est pas un problĂšme de volontĂ©, alors, je ne peux pas lui demander d’en avoir. De mon cĂŽtĂ©, je lui ai promis de ne plus profiter de la situation, et je m’y tiens! Hier, Patrick m’a dit Tu sais, un jour, il n’y aura plus l’alcool. Il faut juste que je trouve comment y arriver.» Et puis il m’a remerciĂ© de lui avoir ouvert les yeux. Alors j’ai fermĂ© les miens tranquillement, et j’ai dormi sereinement, pour la premiĂšre fois depuis des mois. © BELGAIMAGE - HATIM KAGHAT Ils sont allemands, espagnols, nĂ©erlandais, portugais ou encore français, mais sont tous rĂ©unis sous la banniĂšre jaune et bleu. Rencontre avec des supporters de l’Union qui n’étaient pas destinĂ©s Ă  le devenir. C’est jour de match Ă  Bruxelles. À Saint-Gilles, les Ă©charpes jaune et bleu sont arborĂ©es avec fiertĂ©. L’Union ne s’est plus aussi bien portĂ©e sportivement depuis des lustres. En descendant vers Forest et le stade Marien, la foule grossit Ă  mesure qu’on s’approche. Les gobelets de biĂšre se vident et les conversations tournent forcĂ©ment autour de l’équipe locale. En français majoritairement, mais aussi en nĂ©erlandais, en anglais et
 en danois. Jakob et Kristoffer sont actuellement en stage Ă  Bruxelles et ce dernier est pote avec Jonas Bager, dĂ©fenseur danois de l’équipe de Felice MazzĂč. AccompagnĂ©s de leurs potes Emile et Casper, en visite pour le week-end, ils s’apprĂȘtent Ă  redĂ©couvrir l’ambiance du Parc Duden. © BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT À l’image du noyau unioniste, mais aussi de la ville de Bruxelles, les tribunes saint-gilloises comptent de nombreuses nationalitĂ©s diffĂ©rentes. À tel point qu’un fan club rĂ©cemment créé est dĂ©sormais dĂ©diĂ© aux fans expats Be Union. Rencontre avec quelques-uns de leurs membres. Ana Notre groupe compte plus de dix nationalitĂ©s diffĂ©rentes » Je suis portugaise, j’habite dĂ©jĂ  depuis plus de dix ans Ă  Bruxelles, je travaille Ă  la Commission europĂ©enne. Au pays, je suis supportrice du FC Porto. C’est pour ça que des amis insistaient pour que je les accompagne Ă  l’Union. Ils me disaient que je devais me trouver un club ici mais moi, l’Union en deuxiĂšme division, ça ne me disait trop rien a priori. Finalement, j’ai acceptĂ© et je suis allĂ©e voir le match contre le Standard en PO2 en 2017, au Heysel. En termes de foot, c’était assez horrible. Mais j’ai aimĂ© le fait que malgrĂ© qu’ils n’aient pas gagnĂ© 2-2, tout le monde faisait la fĂȘte. Je trouvais ça Ă©tonnant. C’est trĂšs diffĂ©rent de Porto oĂč il y a toujours beaucoup de pression. LĂ -bas, si tu as gagnĂ© mais que tu as mal jouĂ©, oĂč que tu n’as gagnĂ© que de justesse, les supporters peuvent ĂȘtre mĂ©contents et le manifester. Ici, c’est toujours la fĂȘte. Ana© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT Je suis abonnĂ©e depuis la saison 2019-2020 et dĂ©sormais l’Union fait partie de mon programme social ». Il y a beaucoup d’avantages aprĂšs les matches, on sort ensemble avec les potes, c’est prĂšs de chez moi, il n’y a pas de violence, il y a beaucoup d’enfants. J’aime aussi beaucoup la proximitĂ© entre les joueurs et les supporters. AprĂšs chaque match, ils viennent nous remercier. Avec d’autres expats comme Friedrich et Vlada voir plus loin, on s’est dit que ce serait cool de crĂ©er un fan club pour les Ă©trangers, qu’il fallait quelque chose d’international. Et c’est comme ça que Be Union est nĂ© au dĂ©but de cette saison. On compte une centaine de membres. On a beaucoup de soutien du club parce que je crois qu’ils ont compris qu’il y avait cette niche de supporters, qui ne parlent pas forcĂ©ment français, qui ne sont pas forcĂ©ment hyper intĂ©grĂ©s dans la vie Ă  Bruxelles et que c’est plus facile d’avoir un groupe pour eux. On a organisĂ© notre propre bus pour la premiĂšre fois pour le dĂ©placement au Standard en avril. Avant, on les faisait avec les Bhoys. On a comptĂ© dix nationalitĂ©s diffĂ©rentes. Et ça, pour moi, c’est Ă  l’image de Bruxelles. D’ailleurs, je me sens toujours bienvenue en tant qu’étrangĂšre. Bon, moi je parle le français, mais mĂȘme pour ceux qui ne le parlent pas du tout, ça se passe trĂšs bien. La progression du club est phĂ©nomĂ©nale, mais j’ai aussi un peu peur que l’essence disparaisse. Cette saison, on voit qu’il y a beaucoup de gens qui viennent et qui ne comprennent pas ce qu’est l’Union ou mĂȘme ce qu’est vraiment le foot. J’ai un peu peur que ça devienne la rĂšgle et plus l’exception, que l’essence populaire se perde. J’espĂšre que non, mais c’est toujours un risque quand un club grandit et qu’il change de stade comme ça devrait ĂȘtre le cas bientĂŽt. Il n’est pas impossible que l’Union affronte Porto en Coupe d’Europe la saison prochaine, mais je supporterai Porto. C’est le coeur qui parle! On ne peut pas changer ça. Je crois au titre, on a assez de qualitĂ©s pour remporter les play-offs. AprĂšs le concept est un peu bizarre Ă  mes yeux. Ma grand-mĂšre m’a appelĂ©e rĂ©cemment et elle me demandait Alors, vous ĂȘtes champions? » J’ai dĂ» lui expliquer que non, pas encore. Mais bon, c’était encore pire en D1B j’ai quasiment mis toute la saison pour comprendre comment ça fonctionnait. » Friedrich On voit l’Union partout » Je suis allemand et j’habite Ă  Bruxelles depuis 2015, j’y suis lobbyiste. J’ai toujours aimĂ© le foot et je suis supporter de l’Eintracht Francfort. Je me souviens parfaitement de mon premier match de l’Union, mĂȘme si j’ai oubliĂ© qui Ă©tait l’adversaire. J’y suis allĂ© avec un ami du travail qui supportait dĂ©jĂ  le club depuis un petit temps et j’ai trouvĂ© ça trĂšs cool donc je suis revenu. Ce qui rend l’Union trĂšs spĂ©ciale, c’est l’atmosphĂšre qui s’en dĂ©gage. Depuis le dĂ©but, les fans ont toujours Ă©tĂ© trĂšs cools, on se sent bienvenus, on boit des biĂšres
 Bien sĂ»r, l’aspect sportif est important, mais c’est aussi trĂšs fun d’ĂȘtre lĂ . Surtout dans notre stade c’est un peu comme un Fan Day dans le parc Ă  chaque rencontre. Friedrich© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT Le premier match vĂ©ritablement mĂ©morable pour moi, c’est celui contre l’Antwerp en 2016. C’était dĂ©cisif pour assurer le top 8 et se maintenir dans ce qui allait devenir la D1B. C’était un match dingue et je me souviens ĂȘtre restĂ© trĂšs tard au Club House. Anthony Sadin, le gardien de l’époque, a dĂ©barquĂ© avec des pizzas. C’était extraordinaire. LĂ , je viens d’avoir un enfant donc je vais un peu moins au stade pour le moment, mais habituellement j’assiste Ă  tous les matches Ă  domicile. Pour l’instant, on alterne avec ma femme une fois c’est elle qui va au match, la fois suivante, c’est moi. Ce que fait le club actuellement, je ne l’aurais jamais imaginĂ©. Il y a quelques saisons, il y avait un joueur dont je ne me souviens plus du nom qui Ă©tait allĂ© faire un test Ă  Energie Cottbus, qui Ă©tait alors en D3 ou D4 allemande. Je trouvais que c’était dĂ©jĂ  quelque chose. Puis, on a eu les Allemands Max Besuschkow et Marcel Mehlem et je me disais Pourquoi ils sont lĂ ? ». Mais maintenant, l’Union c’est autre chose. Si on joue contre une Ă©quipe allemande en Coupe d’Europe, ce sera trĂšs excitant. Toute ma vie, j’ai Ă©tĂ© supporter de Francfort si l’Union l’affrontait, ce serait fou. Je crois que je devrais m’acheter un maillot des deux Ă©quipes et en faire un moitiĂ©-moitiĂ©! Mais j’irais voir le match cĂŽtĂ© Union! J’ai mĂȘme changĂ© Ă  Fifa, j’ai remplacĂ© l’Eintracht par l’Union comme Ă©quipe favorite. Ce qui est cool, c’est que c’est toujours Ă  peu prĂšs l’équipe de la saison passĂ©e, avec juste quelques ajustements. L’Union mise sur des joueurs qui ont un certain potentiel de dĂ©veloppement cette philosophie sportive est bonne Ă  mon sens. Bon, je ne m’attends pas Ă  ce qu’ils jouent le titre chaque saison. Ce qu’ils ont fait cette annĂ©e, c’est dĂ©jĂ  extraordinaire, mais ils ont en tout cas le potentiel pour s’installer en D1A. Et les gens ne s’y trompent pas quand j’ai commencĂ© Ă  aller au stade, mĂȘme certains qui vivaient Ă  Bruxelles ne connaissaient pas l’Union. Maintenant, on voit l’Union partout. Tout Ă  l’heure, je buvais une biĂšre avec des amis dans le quartier europĂ©en et j’avais mon Ă©charpe. MĂȘme lĂ , les gens s’arrĂȘtent et crient Allez l’Union » et se mettent Ă  discuter. J’espĂšre que ça va continuer comme ça. » Vlada On a tellement aimĂ© le quartier qu’on y a achetĂ© une maison! » Je suis originaire de Lettonie, mais j’ai grandi aux Pays-Bas. Je travaille au Parlement europĂ©en, en tant qu’assistante parlementaire. En fait, je viens d’une famille plutĂŽt fan de moto. Chez moi on regarde du Moto GP, pas vraiment de football. Je suis arrivĂ©e Ă  Bruxelles en 2015. Je commençais juste Ă  frĂ©quenter celui qui est dĂ©sormais mon mari, Friedrich, et il m’a emmenĂ© Ă  un match de l’Union. C’était au Heysel et le niveau de jeu n’était vraiment pas terrible. MalgrĂ© tout, c’était mon tout premier match dans un stade et j’ai directement accrochĂ© je suis allĂ©e Ă  tous les matches par la suite. Les chants, la biĂšre je n’avais jamais expĂ©rimentĂ© un truc comme ça. Puis, on s’est fait de plus en plus d’amis et c’est devenu un truc qu’on fait tous ensemble. Je me suis toujours sentie acceptĂ©e en tant qu’étrangĂšre. Je crois que pour nous, c’est aussi une façon de s’intĂ©grer en tant qu’expats. Parce qu’il est aussi tout fait possible de rester uniquement au sein de la bulle europĂ©enne. Ici, c’est un moyen de rencontrer des personnes diffĂ©rentes, d’ĂȘtre partie prenante de la vie locale en suivant un club local et ne pas ĂȘtre dĂ©connectĂ©e du reste de la ville. C’est important pour moi. D’autant plus maintenant que j’ai un fils. Je veux qu’il soit intĂ©grĂ© ici, qu’il ait des amis d’ici. J’ai hĂąte de l’amener Ă  son premier match mais bon, il va falloir encore patienter un peu, il n’a que quatre mois et demi! Vlada© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT L’histoire de mon premier match au Stade Marien est particuliĂšre. On y est allĂ© Ă  pied avec mon mari et on a tellement aimĂ© le quartier qu’on y a achetĂ© une maison! elle rit Quand j’étais enceinte, je suis allĂ©e Ă  tous les matches jusqu’à ma 36e semaine de grossesse. Et toujours en tribune debout. C’est un peu fou, mais si on se met un peu sur le cĂŽtĂ©, c’est bon, c’est safe. À cette Ă©poque, j’ai Ă©galement emmenĂ© ma mĂšre au stade. Elle avait peur d’un peu s’ennuyer mais c’était contre Seraing, quand Kaoru Mitoma a inscrit un hat-trick en deuxiĂšme mi-temps. À la fin du match, elle hurlait comme une dingue elle a adorĂ©! » Je viens de SĂ©ville, en Espagne. J’habite Bruxelles depuis 2015. Avant ça, j’ai vĂ©cu Ă  Berlin et Ă  Anvers, mais je me suis installĂ© ici par amour, pour rejoindre ma femme que j’avais rencontrĂ©e Ă  Louvain. J’aime Bruxelles, je suis d’ailleurs dĂ©putĂ© au Parlement bruxellois Groen! Mon premier match Ă  l’Union remonte Ă  2016, contre le Lierse au Heysel. L’ami qui devait m’accompagner ne pouvait plus venir donc j’y suis allĂ© seul. C’est comme ça que j’ai rencontrĂ© Friedrich et bien d’autres. À l’Union, tu ne restes pas dans ton coin, tu te mĂ©langes. S’y faire des potes est facile. J’ai vite compris qu’on n’était pas lĂ  juste pour le football, le rĂ©sultat, les buteurs, mais aussi pour chanter, boire, rigoler. Juan© BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT Une des choses que j’aime Ă  l’Union et qui me rappelle le Betis dont je suis supporter, c’est que quand on encaisse, on chante encore plus fort. On dit Viva el Betis manque pierda » qui signifie Vive le Betis mĂȘme quand il perd ». J’ai retrouvĂ© ça ici et je pense que c’est assez unique en Belgique. J’aime Ă©galement le fait qu’on n’insulte jamais l’adversaire et que ce soit une valeur qui perdure. Si certains s’y risquent, ils sont rapidement rappelĂ©s Ă  l’ordre par les anciens. Dans le groupe Be Union, c’est trĂšs divers, il y a plein de nationalitĂ©s. Mais ce n’est pas non plus juste des Eurocrates qui n’ont rien Ă  voir avec la ville. Ce sont des gens qui ont choisi de s’installer Ă  Bruxelles, qui organisent des choses avec d’autres fan clubs, qui ont des liens avec d’autres initiatives locales. Ce n’est pas juste un truc d’expats qui s’en fichent de la ville. Ils sont Bruxellois aussi mĂȘme s’ils viennent d’Allemagne, du Portugal ou de je ne sais oĂč. C’est comme ça que je le ressens aussi. Je suis espagnol, mais aussi bruxellois. Un de mes meilleurs souvenirs de l’Union remonte Ă  2018 et Ă  un dĂ©placement Ă  Tubize pour Ă©viter la relĂ©gation. Avec un petit groupe, on y est allĂ©s Ă  vĂ©lo. Adrien Saussez a arrĂȘtĂ© un penalty Ă  la derniĂšre minute, ce qui nous assurait du maintien. Au retour au Club House, tous les joueurs Ă©taient lĂ  avec le coach et le prĂ©sident de l’époque, JĂŒrgen Baatzsch. J’ai discutĂ© avec lui et il m’a dit J’ai vendu le club Ă  un Anglais. » Je pense qu’il Ă©tait un peu bourrĂ©! J’avais un pote journaliste avec moi et je lui ai donc rĂ©pĂ©tĂ©. Pendant une semaine, il a essayĂ© de faire confirmer cette histoire, mais Baatzsch niait parce que ce n’était pas encore tout Ă  fait rĂ©glĂ©! C’est un tournant dans l’histoire du club mĂȘme si je pense que le changement n’a pas Ă©tĂ© trop radical. La principale diffĂ©rence, c’est que maintenant on vise plus haut. Ça arrive mĂȘme sans doute trop vite je ne pense pas que les dirigeants s’attendaient Ă  ce que ça marche aussi bien. Moi, je crois au titre depuis qu’on a pris la tĂȘte du championnat Ă  la onziĂšme journĂ©e. Les gens me disaient que j’étais fou, mais je trouve qu’on doit ĂȘtre ouvert Ă  ĂȘtre déçu. C’est la magie du football. Moi en tant qu’Espagnol, je pensais toujours que l’Espagne allait ĂȘtre championne. Longtemps ça n’a pas marchĂ© et puis finalement on l’a Ă©tĂ© trois fois de suite avec les deux EUROS et la Coupe du monde. C’est pareil pour l’Union. Si on est deuxiĂšmes, troisiĂšmes ou quatriĂšmes, on va pleurer un petit peu, mais si on est champions ce sera gĂ©nial d’y avoir cru depuis le dĂ©but. De toute façon, on aime l’Union mĂȘme quand elle perd. Comme le Betis. » © BELGAIMAGE – HATIM KAGHAT L’Union fait vraiment partie de la vie de quartier » JĂ©rĂ©my n’est pas membre de Be Union. Mais comme un grand nombre de ses compatriotes français, il s’est installĂ© Ă  Saint-Gilles puis Forest. Et est rapidement tombĂ© amoureux de l’Union. Je suis originaire de Saumur prĂšs d’Angers. Avec ma femme, on s’est installĂ©s Ă  Bruxelles il y a douze ans. Avant ça, on a passĂ© deux ans Ă  Londres, mais je voulais vivre dans une ville moins grande, moins rapide. Une fois arrivĂ©, il ne s’est passĂ© que trois mois avant que je ne voie mon premier match Ă  l’Union. Je bossais pour le CafĂ© des Spores, qui a un emplacement sur le marchĂ© de la Place Van Meenen de Saint-Gilles. Un de mes collĂšgues Ă©tait un vrai supporter de l’Union depuis des annĂ©es donc quand on a commencĂ© Ă  parler ballon, il m’a dit qu’il fallait absolument que je vienne. C’était encore la D3 et il n’y avait pas grand-monde, mais je suis tombĂ© sur un chouette groupe d’anciens. Comme je suis cuisinier, j’ai trĂšs vite proposĂ© mes services pour faire des repas Ă  l’Union, dans le Club House. Pendant deux ou trois ans, les jours de match Ă  domicile, je proposais un menu entrĂ©e-plat-dessert Ă  environ vingt euros pour entre vingt et quarante personnes par rencontre. Ce que j’apprĂ©cie, c’est le cĂŽtĂ© bon enfant de l’Union. Le cĂŽtĂ© antifasciste aussi qui ressort trĂšs fort chez les supporters. Et puis, je n’aime pas trop les grosses Ă©curies. Je n’ai jamais Ă©tĂ© fan du Real, de Manchester City ou du Bayern. J’ai toujours supportĂ© des petits clubs. En France, c’est Angers et Sochaux. Donc je me sentais bien dans mes bottes Ă  l’Union, qui en plus est tout prĂšs de chez moi. En douze ans, j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© plusieurs fois, mais toujours Ă  Saint-Gilles ou Forest. Les jours de match, on a des potes qui viennent au stade Ă  vĂ©lo. On en gare cinq ou six dans la maison et les gens viennent prendre l’apĂ©ro. L’Union fait vraiment partie de la vie de quartier. Quand tu vas Ă  l’épicerie le lundi matin faire tes courses, tu parles de foot avec les commerçants ou les voisins. Toute la famille en est d’ailleurs mon fils aĂźnĂ©, Alexandre, huit ans et demi, est abonnĂ© et a fait tous les matches Ă  domicile, sauf quand c’était un peu trop tard le soir. Le plus petit, Gabriel, bientĂŽt cinq ans, a vu trois matches et ma femme est Ă©galement venue deux fois cette saison. Le passage actuel vers plus de professionnalisme, je l’accueille avec plaisir. C’est le rĂȘve de tout supporter de se dire que son petit club arrive Ă  faire des performances comme ça. Je n’ai pas l’impression qu’ils soient en train de se trahir dans l’état d’esprit non plus. Ça avance petit Ă  petit, mais il y a toujours ce cĂŽtĂ© un peu bancal, un peu dĂ©sorganisĂ©. Et puis, c’est la premiĂšre fois que je supporte un club qui est en tĂȘte du championnat. J’ai vĂ©cu le match oĂč on a failli descendre en D4 et lĂ , on est en tĂȘte de la D1A, c’est une belle histoire! J’en comprends parfaitement la nĂ©cessitĂ©, mais le fait de dĂ©mĂ©nager dans un nouveau stade va sans doute enlever un certain charme Ă  l’Union. Je continuerai toutefois Ă  y aller. Cela dit, je vais ouvrir un bistrot Ă  deux pas du Stade Marien cet Ă©tĂ©, donc s’ils peuvent encore rester trois ou quatre ans, ce serait cool! Et je compte bien Ă©videmment y diffuser tous les matches de l’Union, Ă  domicile comme Ă  l’extĂ©rieur! » Aujourd’hui, je laisse la parole Ă  une maman d’une tribu XXL, assistante familiale ou famille d’accueil. Elle a elle-mĂȘme Ă©tĂ© accueillie dans la famille de la nounou en or qui me gardait Ă©tant petite
 et qui a transmis le virus Ă  ses enfants! Cette maman est mariĂ©e avec le fils de ma nounou en or
 bref, ĂȘtre assistant familial, c’est une histoire et un hĂ©ritage familial! Si ce mĂ©tier est l’un des plus beaux, je ne vais pas vous livrer un rĂ©cit idyllique de la famille d’accueil
 Non. C’est un rĂ©cit dur, qui m’a bouleversé  On imagine tous que ce mĂ©tier est difficile, que rien n’est tout rose
 mais quand ça tourne au cauchemars? Quand ce mĂ©tier qu’on choisit et qu’on exerce avec son coeur dĂ©truit sa propre famille ? Je vous laisse dĂ©couvrir son histoire, leur histoire
 qui restera en anonyme, vous comprendrez vite pourquoi *** Bonjour Christelle, peux tu te prĂ©senter, nous en dire un peu plus sur toi, sur ta famille? Je suis assistante familiale depuis presque 8 ans. J’ai 6 enfants, bientĂŽt 7
 5 garçons et une fille 18 ans, 17 ans, 15 ans, 12 ans, 9 ans, 8 ans Qu’est-ce qui t’a donnĂ© envie de devenir assistante familiale? J’ai cette envie depuis que j’ai l’ñge de 15 /16 ans . J’ai vĂ©cu moi-mĂȘme en famille d’accueil de 13 Ă  18 ans. Quelles sont les dĂ©marches pour obtenir l’agrĂ©ment d’assistant familial? Est-ce long? Il faut quatre mois Ă  partir de la rĂ©ception de votre dossier. Il faut en faire la demande auprĂšs du Conseil GĂ©nĂ©ral, ensuite il y aura la visite d’une assistante sociale, d’une Ă©ducatrice et voir mĂȘme d’une puĂ©ricultrice. Mais il ne suffit pas d’obtenir l’agrĂ©ment, il faut se faire recruter par un service d’accueil familial. On nous fournit la liste avec l’agrĂ©ment. Et ce sont eux qui viennent chez vous Ă  leur tour pour faire la visite de la maison etc. Un peu comme pour l’obtention de l’agrĂ©ment. Ensuite, il y a une visite chez le psychologue du service et un rendez vous avec la direction. Ensuite, votre employeur vous fera faire une formation obligatoire de 60h, qui sera suivie d’une seconde formation de 240h avec possibilitĂ© de passer un diplĂŽme d’état. Comment prĂ©parer son conjoint et surtout ses enfants Ă  ce choix professionnel? Mon conjoint connaissait dĂ©jĂ  ce mĂ©tier car sa maman l’exerce depuis qu’il a 6 ans. Mes enfants Ă©taient d’accord sauf un, donc j’ai rempli les papiers et je lui ai dit que je l’enverrais lorsqu’il serait d’accord. A force de discussions, il a acceptĂ©. Il connaissait aussi ce mĂ©tier par mamie. A quelles difficultĂ©s es-tu confrontĂ©e au quotidien? N’est-ce pas parfois difficile de conserver l’harmonie familiale? Qu’est-ce qui est le plus dur pour toi, pour vous? Pour le premier accueil tout s’est super bien passĂ©. Nous avons accueillis une petite fille de 4 mois et demi, les garçons Ă©taient ravis, elle s’est trĂšs bien adaptĂ©e. La grosse difficultĂ©, c’était la situation de cette petite fille adorable, pas de visite du tout, abandon de la maman pas de papa. Il faut s’attacher mais pas trop car ce n’est pas votre enfant et quand c’est un bĂ©bĂ© et qu’il n’a aucun lien avec ses parents
 dur dur
 Finalement, elle est devenue adoptable Ă  l’ñge de 3 ans et nous avons pu l’adopter avec une grande joie pour toute la famille ! Pour le deuxiĂšme accueil, un petit garçon de 4 ans
 du mĂȘme Ăąge que mon dernier garçon Ă  ce moment lĂ . Il a du quitter sa famille d’accueil en urgence sur dĂ©cision du juge des enfants car sa maman avait dĂ©jĂ  raptĂ© deux enfants de la fratrie dans les familles d’accueils. Il a trĂšs mal vĂ©cu la sĂ©paration
 il a bien mis deux ans Ă  s’adapter et c’est le temps qu’il avait mis pour s’adapter dans sa premiĂšre famille . Nous avons eu le droit Ă  des pipis culotte, selles, inondation du lit malgrĂ© la couche
 Il a aussi cassĂ© Ă©normĂ©ment de jouets de mes enfants. Il Ă©tait vraiment perturbĂ© et quand nous partions en vacances tout cela empirait
 Il Ă©tait content de partir avec nous mais le changement de lieu de vie le dĂ©stabilisait. Heureusement, avec le temps ça s’est calmĂ©. Mais c’est restĂ© un enfant plus ou moins difficile Ă  la maison comme a l’école ou en colo. Ensuite, c’est mon mari qui est devenu Ă  son tour assistant familial, nous avons accueilli la petite soeur du garçon, une petite fille de deux ans super et ça a fait un grand bien Ă  son frĂšre, il Ă©tait vraiment heureux! Nous avons aussi fait beaucoup de relais accueillir des enfants qui sont placĂ©s chez des collĂšgues qui partent en vacances sans eux ou pour des weekends. Il y a eu vraiment de belles rencontres des jeunes supers! A cette pĂ©riode de notre vie nous Ă©tions trĂšs heureux et contents de notre choix de vie. Passons au plus dur 
 Mon mari a obtenu un deuxiĂšme agrĂ©ment. Un jeune mineur isolĂ© qui avait soit disant 10 ans
 par la suite nous avons appris qu’il avait en rĂ©alitĂ© 14 ans
 Il Ă©tait en France depuis un an et Ă©tait passĂ© par un foyer Ă  son arrivĂ©e. Nous Ă©tions la troisiĂšme famille, il avait Ă©puisĂ© les deux autres
 Il ne devait rester que le temps de lui trouver un foyer. Finalement, aprĂšs un temps d’adaptation oĂč il a essayĂ© de faire sa loi
 Pour lui les plus petits et les femmes ne sont rien et il peut crier ou donner des ordres sans soucis !
 Il ne s’est pas si mal adaptĂ© Ă  notre famille. Il Ă©tait trĂšs serviable, sympathique et nos employeurs Ă©taient trĂšs surpris de ce changement radical. Il Ă©tait devenu trĂšs souriant, agrĂ©able 
 bref ! Ils ont dĂ©cidĂ© qu’il ne partirait pas en foyer puisque tout allait bien. Puis au bout de 6 mois le cauchemar a commencé  Une petite fille qui Ă©tait venue en relais 18 mois auparavant, a accusĂ© un de nos 5 garçons de lui avoir demandĂ© de lui sucer la quĂ©quette contre une sucette », donc convocation au service de signalement et interrogatoire des quatre enfants accueillis
 Cette histoire sera finalement classĂ©e sans suite. Il y a eu trois versions de la jeune auprĂšs des gendarmes et nos garçons n’avaient rien fait ! Sauf que le jour oĂč les enfants accueillis ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, le jeune mineur isolĂ© a pris peur et a cru que c’était pour lui. Il a avouĂ© au psychologue du service qu’il violait notre fille de 6 ans rĂ©guliĂšrement la nuit
 Nous, on nous a dit qu’il partait, que nous devions parler avec notre petite
 qu’il s’était passĂ© des choses mais quoi ? Pas de rĂ©ponses
 secret professionnel! AprĂšs enquĂȘte, audition de notre fille, examens mĂ©dicaux et les aveux complets du jeune, qui lui pensait n’avoir rien fait de mal puisqu’il Ă©tait amoureux, nous avons su
 S’en est suivi le retrait des trois autres enfants dont une de trois ans en cours d’adoption on nous avait demandĂ© de nous prononcer pour sa future adoption et nous Ă©tions encore une fois d’accord. Retrait Ă©galement des agrĂ©ments. AprĂšs trois mois, nous les avons rĂ©cupĂ©rĂ© devant une commission qui nous a donnĂ© raison! Mais, on ne nous confie toujours pas d’accueils, notre employeur nous accuse d’un manque de vigilance car nous n’avions rien vu rien entendu
 mais c’était au milieu de la nuit! L’avocat est outrĂ© ainsi que les gendarmes et les membres de la force ouvriĂšre
 En me renseignant auprĂšs des collĂšgues, j’ai appris que la premiĂšre famille avait eu des soucis avec l’école. Plus aucune petite fille ne voulait y aller car ce mineur isolĂ© leur touchait les fesses et les seins! Selon eux c’est un problĂšme de culture
 J’apprend aussi que cette collĂšgue a Ă©tĂ© licenciĂ©e, et qu’il y avait eu aussi des soucis dans son foyer a son arrivĂ©e en France! Personne ne nous avait rien dit !! Quelles sont les consĂ©quences d’une telle situation ? Quand il y a suppression de l’agrĂ©ment cela dure maximum 4 mois avant de passer en commission et le salaire est d’environ 200€ apparemment il est rare de retrouver son agrĂ©ment aprĂšs une suppression et si l’assistant familial retrouve son agrĂ©ment il passera en indemnitĂ© d’attente, soit environ 400€ pendant maximum 4 mois
 Ensuite soit l’employeur vous licencie ou vous redonne un accueil ou bien comme pour nous pas d’accueil ,pas de licenciement mais nous retouchons nos salaires , en attendant la fin de la procĂ©dure ou un licenciement
 Nous vivons cette situation depuis 19 mois n’avons plus le droit de voir les enfants accueillis ,ni le droit de tĂ©lĂ©phoner nous envoyons des cartes pour les anniversaires mais doutons trĂšs fortement que les enfants ait leur courrier car nous devons passer par le service . Nos enfants souffrent Ă©normĂ©ment de cette situation et de cette sĂ©paration et nous aussi. Nous essayons de nous reconstruire mais notre vie est entre parenthĂšse c’est difficile
 As-tu quelque chose Ă  ajouter ? J’ai rĂ©pondu Ă  cette interview non pour dĂ©goĂ»ter de ce mĂ©tier ou faire peur, mais pour mettre en garde. Mes beaux-parents et quatre de mes beaux-frĂšres et belles-soeurs exercent le mĂȘme mĂ©tier et ne rencontrent pas les mĂȘmes choses et heureusement! Mais si notre histoire peut mettre en garde au moins ce sera dĂ©jĂ  ça. Il faut savoir que sur la parole d’un enfant nous, nos maris, nos enfants peuvent se retrouver auditionnĂ©s par les gendarmes ou voir mis en garde Ă  vue alors qu’ils sont innocents
 Mon fils de 11 ans n’a pas bien vĂ©cu cette situation, lui qui rĂȘvait d’ĂȘtre gendarme ou policier s’est retrouvĂ© accusĂ© et auditionnĂ©. C’est trĂšs impressionnant pour un enfant et d’ĂȘtre accusĂ© comme ça il n’a pas compris et ça l’a dĂ©goĂ»tĂ©, il ne veut plus ĂȘtre gendarme ou autre
 Si vous pouviez revenir en arriĂšre quels seraient vos choix? Si nous pouvions retourner en arriĂšre mon mari et moi resterions sur notre position de dĂ©part car nous avions demandĂ© Ă  accueillir une petite fille afin de n’avoir un Ă©tage qu’avec des filles mais ils nous ont proposĂ© ce jeune
 J’aimais vraiment ce mĂ©tier et il y a beaucoup de jeunes trĂšs biens et qui se comportent trĂšs bien en famille. La famille d’accueil est une chance pour se reconstruire et avoir le modĂ©le d’une famille qui fonctionne bien pour ensuite pouvoir se reconstruire et avoir un jour une famille Ă  soi . Nous gardons espoir et espĂ©rons qu’il y aura une fin heureuse et espĂ©rons que ce n’est qu’un mauvais passage de notre vie. Ce bĂ©bĂ© qui va bientĂŽt arriver a Ă©tĂ© conçu pour panser nos coeurs et nous redonner un peu de joie de vivre et de bonheur, mais jamais il ne remplacera cette adorable petite fille que nous devions adopter. Si elle ne revient pas nos coeurs en garderont la cicatrice Ă  vie
 » Merci pour ce tĂ©moignage bouleversant <3 À propos Articles rĂ©cents Maman multi-casquettes, un brin Ă©colo et pratiquant l'instruction en famille. RĂ©solument optimiste, j'espĂšre vous transmettre ma bonne humeur et ma douceur! Pour en savoir plus sur moi c'est par ici ! SOMMAIREQue faire si vous avez une mĂšre toxique ?DĂ©finition une mĂšre toxique, c’est quoi ?Pourquoi une mĂšre maltraite-t-elle son enfant ?Voici une vingtaine de profils de mĂšres toxiquesComment Se LibĂ©rer de l’Emprise d’une MĂšre Toxique ? Que faire si vous avez une mĂšre toxique ? De nombreux enfants et adolescents souffrent d’avoir une mĂšre toxique. Mais Ă  l’ñge adulte, nombreux sont ceux qui continuent de souffrir parce qu’ils ont vĂ©cu longtemps avec une mĂšre nocive. Beaucoup des adultes qui ont subi la toxicitĂ© maternelle nient leur souffrance et ont toujours du mal Ă  reconnaĂźtre ou accepter que leur mĂšre ait pu ĂȘtre toxique. MĂšre Toxique 20 Profils Comment peut-on savoir que l’on a une mĂšre toxique ? La rĂ©ponse est simple C’est quand on souffre personnellement sentiment gĂ©nĂ©ral d’insatisfaction, quand on rĂ©alise qu’on sabote toutes nos relations ou quand on se rend compte que notre vie est une succession d’échecs projets, dĂ©sirs, relations,
 C’est bien souvent la toxicitĂ© d’une mĂšre parfois aussi celle d’un pĂšre toxique qui fait la diffĂ©rence entre une personne heureuse qui s’épanouit et une personne malheureuse qui vit avec des doutes. Si vous avez un lien toxique avec votre mĂšre, alors lisez la suite de cet article, je vais vous expliquer 1. C’est quoi une mĂšre toxique et comment la reconnaĂźtre 2. Pourquoi une mĂšre maltraite son ou ses enfants ? 3. Quels sont les profils habituels de mĂšres toxiques ? 4. Comment se libĂ©rer d’une mĂšre toxique
 . DĂ©finition une mĂšre toxique, c’est quoi ? Une mĂšre toxique n’est pas une notion psychiatrique » mais quelque chose qui apparait quand la relation s’est mal Ă©tablie entre une mĂšre et son enfant et donc que celle-ci devient dangereuse pour son enfant. La mĂšre est toxique dĂšs lors qu’elle ne laisse pas l’enfant se dĂ©velopper et devenir lui-mĂȘme mais contribue plutĂŽt Ă  le dĂ©truire. Le problĂšme est sĂ©rieux car trĂšs souvent l’enfant ne se rend pas compte que le comportement de sa mĂšre est anormal. Il fait alors comme si » le comportement toxique de sa mĂšre Ă©tait normal. C’est seulement Ă  l’ñge adulte que la plupart de ces enfants pourront se rendre compte de la vĂ©ritable toxicitĂ© de leur mĂšre mais pas tous !. Le plus souvent il s’agira d’une relation toxique mĂšre-fille. Comme vous allez le dĂ©couvrir un peu plus bas, la mĂšre toxique peut se prĂ©senter sous diffĂ©rents profils plus ou moins toxiques
 Mais avant cela, posons-nous la question suivante . Pourquoi une mĂšre maltraite-t-elle son enfant ? Dans certains cas, une mĂšre va maltraiter son enfant parce qu’elle a elle-mĂȘme Ă©tĂ© maltraitĂ©e durant son enfance. On va dire qu’elle reproduit bĂȘtement » ce qu’elle a vĂ©cu. Fort heureusement, une minoritĂ© des enfants maltraitĂ©s vont reproduire le cycle toxique de la maltraitance. Pour bien comprendre la situation, il faut savoir qu’une mĂšre qui empoisonne » la vie de ses enfants est toujours elle-mĂȘme une personne en souffrance sinon, il est bien Ă©vident qu’elle ne se comporterait pas de cette façon. Mais tant qu’il ne sera pas devenu un adulte, il sera difficile pour un enfant de rĂ©aliser que sa mĂšre puisse souffrir et donc ĂȘtre dĂ©faillante avec lui. Ainsi et de façon gĂ©nĂ©rale, on peut retenir qu’une mĂšre sera toxique si elle souffre d’un profond manque d’estime d’elle-mĂȘme, aussi si elle manque de confiance en elle ou encore si elle a peur que son enfant lui Ă©chappe. Elle va alors se comporter d’une façon qui vise Ă  dominer et garder un contrĂŽle permanent sur son enfant. Dans des cas rares, des mĂšres maltraitent physiquement leur enfant car elles seraient porteuses d’un trouble du comportement comme dans le syndrome de MĂŒnchhausen par procuration ». En passant, signalons qu’il est possible d’observer un rejet du bĂ©bĂ© en pĂ©riode de dĂ©pression post-natale pour certaines mĂšres mais cette situation est trĂšs souvent passagĂšre. Il est encore Ă  remarquer qu’une mĂšre ne sera pas forcĂ©ment destructrice et toxique de la mĂȘme façon avec tous ses enfants
 . Voici une vingtaine de profils de mĂšres toxiques La toxicitĂ© de la mĂšre prend souvent la forme d’un harcĂšlement sournois et insidieux qui dure de longues annĂ©es. Les profils habituels sont les suivants ➀ une mĂšre manipulatrice qui joue avec les sentiments de ses enfants ou qui souffle en permanence le chaud et le froid par exemple, parfois elle donne de l’amour Ă  son enfant, parfois elle adopte une attitude froide et distante ; parfois elle motive et encourage son enfant et d’autres fois, elle le dĂ©courage totalement
 ➀ une mĂšre qui ne sait pas aimer elle n’aime pas ce que sont ses enfants ou ce qu’ils font tu aurais dĂ» ĂȘtre ou faire comme ceci ou cela
 ». La carence de lien affectif apparaĂźt lorsqu’une mĂšre n’aime pas son enfant ou ne sait pas lui montrer son amour, leur faire des cĂąlins, leur dire je t’aime », leur montrer des marques d’affection
 L’absence d’amour maternel est toxique car pour se construire et s’aimer lui-mĂȘme, l’enfant a besoin du regard aimant de ses parents. ➀ une mĂšre hyper exigeante qui fait continuellement douter ses enfants en leur rĂ©pĂ©tant qu’ils ne font jamais les choses assez bien Ă  ses yeux, qu’ils sont incapables ou pas Ă  la hauteur tu es dĂ©cevant comme d’habitude », dĂ©cidĂ©ment, tu ne sauras jamais rien faire correctement ! »  Si ces messages sont rĂ©guliĂšrement rĂ©pĂ©tĂ©s, ils ont de graves consĂ©quences sur la confiance en soi de l’enfant et entrent dans le cadre de la maltraitance psychique. ➀ une mĂšre qui compare ses enfants entre eux et qui Ă©tablit des prĂ©fĂ©rences en valorisant certains au dĂ©triment des autres regarde ta sƓur, elle au moins elle a des diplĂŽmes
 », Prends exemple sur ton frĂšre, lui au moins, il a des bonnes notes ! », ta sƓur, elle au moins elle ne me déçoit pas ! » ➀ une mĂšre qui fait des reproches pour que son enfant se sente coupable et/ou redevable tu aurais dû  », tu m’épuises
 », sans toi, ma vie aurait Ă©tĂ© nettement meilleure
 » Ces petites phrases vont gĂ©nĂ©rer chez l’enfant et jusqu’à l’ñge adulte, un sentiment de culpabilitĂ©. je me suis sacrifiĂ©e pour toi ! », avec tout ce que j’ai fait pour toi
 », si tu n’étais pas nĂ©, je ne serais pas
 » ➀ une mĂšre Ă©gocentrique qui, tout le temps, ne pense qu’à elle et ne s’intĂ©resse pas Ă  ce que font ses enfants sinon pour leur dire qu’elle sait toujours mieux qu’eux comment faire
 ➀ une mĂšre narcissique ou une mĂšre perverse narcissique qui est immature et du fait de sa profonde blessure narcissique va prendre un certain plaisir Ă  humilier ou rabaisser ses enfants pour avoir un contrĂŽle total sur eux. ➀ une mĂšre qui gronde, qui critique sans cesse ou qui rabaisse en public ses enfants tu es la honte de la famille ! », tu es un fainĂ©ant ! », tu as toujours Ă©tĂ© nulle ! »  ➀ une mĂšre qui se fait Ă©ternellement passer pour une victime en reportant toutes les fautes sur ses enfants si tu n’étais pas là
 », si je ne t’avais pas eu, j’aurais pu m’acheter ça
 » ➀ une mĂšre qui maltraite physiquement son enfant. Vous devez garder Ă  l’esprit que la nĂ©gligence est la forme de maltraitance des enfants la plus courante. Par exemple, une mĂšre absente, une mĂšre qui ne s’occupe pas de son enfant, qui lui manque de soins ou encore quand les besoins en nourriture de l’enfant ne sont pas satisfaits. ➀ une mĂšre possessive, dominatrice ou castratrice voyez ici mon article sur la mĂšre castratrice qui empĂȘche son enfant de forger sa propre personnalitĂ©. ➀ une mĂšre qui met dans la tĂȘte de son enfant des mensonges ou des fausses croyances affirmations abusives ton pĂšre ne t’aime pas », tu es un Ă©goĂŻste », tu n’es pas assez douĂ©e pour rĂ©ussir », 
 ➀ une autre exemple de mĂšre toxique la commĂšre » intrusive qui intervient et se mĂȘle tout le temps de ce qui se passe dans la vie privĂ©e et familiale de ses enfants en particulier lorsqu’ils sont devenus adultes elle se mĂȘle du choix du conjoint, fait ses remarques sur la vie de couple ou encore sur la façon d’éduquer les petits-enfants
. ➀ une mĂšre qui fait un dĂ©ni d’existence », qui isole, qui rejette ou qui abandonne carrĂ©ment son enfant manque de bienveillance car elle ne parvient pas Ă  Ă©tablir de lien et d’attachement avec son enfant. ➀ une mĂšre incapable de fixer des limites Ă  ses enfants elle est soit trop permissive soit trop restrictive, sĂ©vĂšre, avec trop d’interdits car incapable de faire confiance Ă  ses enfants
 ➀ la mĂšre inquiĂšte et dĂ©faitiste qui s’attend toujours au pire » , qui voit des dangers partout et ne sait donc pas encourager son enfant ta relation, ça ne durera pas », attention !,
 », tu n’as aucune chance de rĂ©ussir
 » ➀ une mĂšre qui terrorise son enfant par ses crises de colĂšre, son impulsivitĂ©, sa violence, son agressivitĂ© ou ses angoisses. ➀ Parfois, il s’agira simplement » d’une mĂšre mal dans sa peau malheureuse, complexĂ©e, peureuse, phobique, anxieuse, angoissĂ©e, jalouse, pessimiste, dĂ©pressive, seule,
 et qui transmet tout son mal-ĂȘtre Ă  ses enfants. ➀ une mĂšre qui panique Ă  l’idĂ©e de se retrouver seule ou de se sentir inutile va infantiliser son enfant et continuer Ă  le traiter comme un bĂ©bĂ© mĂȘme lorsqu’il aura atteint l’ñge adulte. Les mĂšres toxiques vont alors empĂȘcher leur enfant de s’émanciper, de prendre son autonomie Ă©motionnelle et physique laisse-moi choisir les vĂȘtements qui te vont bien, tu n’en est toujours pas capable Ă  ton Ăąge
 » ➀ la mĂšre la plus toxique sera celle qui fait sentir Ă  son enfant qu’il est inexistant et sans importance en le laissant seul, en l’ignorant quand il fait quelques chose de bien, en ne le regardant pas ou en le considĂ©rant comme un simple objet
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 la liste ne s’arrĂȘte malheureusement pas là
 Si votre mĂšre est une personne toxique, il y a alors un risque que vous tombiez vous-mĂȘme sur des partenaires qui abuseront de vous manipulateurs ou manipulatrices. Voyez ici comment rĂ©ussir votre vie amoureuse en sortant des Ă©checs amoureux liĂ©s aux conjoints manipulateurs. . Si vous avez affaire Ă  une mĂšre toxique, votre personnalitĂ© toute entiĂšre est influencĂ©e par ce parent manipulateur et vous ĂȘtes probablement encore aujourd’hui sous son emprise. MĂȘme si elle vous a pourri la vie pendant des annĂ©es, il ne faut pas renoncer car vous avez en vous les ressources nĂ©cessaires pour vous en sortir. Comment s’en sortir concrĂštement avec une mĂšre abusive ? Voici quelques pistes de rĂ©flexion qui pourraient vous aider ☞ C’est un travail d’auto-analyse sur soi-mĂȘme qui est souvent le plus efficace. Se comprendre soi-mĂȘme est un bon point de dĂ©part pour pouvoir comprendre la situation avec votre mĂšre toxique. Ainsi par exemple, si vous ĂȘtes en Ăąge adulte, vous n’avez plus besoin de vivre en recherchant continuellement la reconnaissance ou l’approbation de votre mĂšre. Et si aujourd’hui vous continuez Ă  vivre dans la peur du jugement de votre mĂšre, alors il est juste temps pour vous de devenir un adulte libre ». Vous n’avez plus Ă  devoir plaire Ă  votre mĂšre ni Ă  vouloir ĂȘtre ou ressembler Ă  l’enfant que votre mĂšre aurait voulu avoir. Au lieu de cela, efforcez-vous d’exprimer VOTRE propre personnalitĂ© sans plus vouloir devenir celle ou celui que votre mĂšre a dĂ©cidĂ© pour vous. Vous devez dĂ©finir vous-mĂȘme qui vous ĂȘtes et qui vous voulez devenir et ne plus laisser la tĂąche Ă  votre mĂšre de vous façonner. Pour cela, il faut impĂ©rativement BRISER vos anciens modes de pensĂ©es qui sont dus Ă  votre mĂšre. Faites ce petit exercice prenez une feuille de papier, tracez-y deux colonnes. Dans la premiĂšre colonne Ă  gauche intitulĂ©e mensonges », indiquez les croyances nĂ©gatives portĂ©es par votre mĂšre ce qu’elle pense de vous. Par exemple tu ne fais jamais rien correctement..», tu es Ă©goĂŻste », tu seras toujours ma petite fille », etc. et dans la colonne de droite intitulĂ©e vĂ©ritĂ©s », placez toutes les vĂ©ritĂ©s qui correspondent Ă  ce que vous ĂȘtes vraiment ce que vous pensez de vous selon vos ressentis et vos expĂ©riences. Par exemple j’ai bien rĂ©ussi ceci et cela », je me trouve plutĂŽt gĂ©nĂ©reuse et altruiste », non, je ne serai pas toujours une petite fille mais je suis une adulte avec ma vie personnelle », etc.. Continuez l’exercice en dĂ©montant une par une toutes les idĂ©es mensongĂšres de votre mĂšre Ă  votre Ă©gard. ☞ Si vous avez une famille toxique » et que vous subissez la manipulation du pĂšre ou de la mĂšre, le comprendre est la toute premiĂšre Ă©tape avant d’apprendre et de connaĂźtre les techniques pour dĂ©jouer les manipulateurs et sortir de la relation toxique. Sous l’influence d’un lien toxique avec votre mĂšre, vous avez tendance Ă  croire que le comportement dit toxique » de votre mĂšre est normal ». Par exemple si elle vous culpabilise, vous penserez qu’elle a raison
 etc. Mais pour grandir et vous reconstruire, vous devez prendre un peu de recul et comprendre que ce n’est pas normal de se faire culpabiliser. Quand on est victime d’une mĂšre toxique et qu’on culpabilise ; il faut une prise de conscience pour sortir de la culpabilitĂ© sans avoir l’impression de trahir sa mĂšre. Ce sera le moment pour vous de ressentir une grande libĂ©ration. ☞ Ensuite, aprĂšs la phase de comprĂ©hension, il faut essayer d’accepter la rĂ©alitĂ© d’avoir une mĂšre toxique – et si c’est possible, essayer de lui pardonner sa toxicitĂ© qui vient de son enfance et de ses souffrances. Votre mĂšre est ce qu’elle est et c’est Ă  vous de l’accepter telle qu’elle est. Car elle ne changera pas. Dites-vous simplement qu’elle ne pouvait pas faire autrement en fonction de son vĂ©cu personnel. Elle a fait ce qu’elle pouvait en fonction de ce qu’elle Ă©tait ». Quelques fois, il faut savoir dire que vous n’aimez pas votre mĂšre toxique tout en acceptant que la situation soit en rĂ©alitĂ© plus complexe avec des moments d’amour et des moments de dĂ©samour
 Voici un article qui devrait vous aider Ă  lĂącher prise avec votre mĂšre toxique. ☞ Si c’est le cas, vous devez arrĂȘter d’entrer systĂ©matiquement en conflit avec votre mĂšre. ArrĂȘter aussi de vous mettre en colĂšre contre elle. Cela ne sert Ă  rien. Il est inutile de vous mettre en colĂšre ou d’avoir de la haine contre votre mĂšre toxique avec l’intention de la corriger
 Peut-ĂȘtre qu’au dĂ©but cette colĂšre vous aidera mais vous devez absolument avancer et comprendre que la colĂšre est inutile voire toxique pour vous-mĂȘme. ☞ Vous devez aussi apprendre Ă  dire non » Ă  votre mĂšre et parfois aussi, ĂȘtre capable de dire non » Ă  la relation avec votre mĂšre. Il est bien Ă©vident qu’il vous sera plus facile de fixer vos limites Ă  votre mĂšre lorsque vous aurez pris votre indĂ©pendance Ă©conomique vis-Ă -vis d’elle
 ☞ Si votre parent toxique est dangereux mĂšre violente, il sera parfois nĂ©cessaire et vital de couper les ponts, de vous Ă©loigner physiquement pour votre sĂ©curitĂ© et pour conquĂ©rir votre autonomie. ☞ Si vous voulez sortir dĂ©finitivement de son emprise psychologique, vous pourriez ressentir le besoin d’extĂ©rioriser la relation que vous avez eu avec votre mĂšre. Dans ce cas, parlez-en avec une personne de confiance, racontez-nous votre histoire dans les commentaires ci-dessous ou Ă©crivez une lettre ou, pourquoi pas, un livre
 Écrire est un acte libĂ©rateur ! Inscrivez tout ce que vous avez subi, ce que vous avez ressenti ainsi que ce que vous attendiez d’une mĂšre aimante et bienveillante. Ensuite lisez cette lettre Ă  haute voix. Mais ne l’envoyez pas ! gardez-la pour vous. ☞ Si vous ĂȘtes actuellement en dĂ©pression Ă  cause des liens toxiques que vous avez connus depuis votre naissance avec votre mĂšre, c’est sans doute que vous avez des blessures profondes et difficiles Ă  surmonter. Dans ce cas, vous avez besoin d’une aide psychologique pour vous en sortir; n’hĂ©sitez pas Ă  consulter un professionnel. Les personnes victimes de leur mĂšre toxique vont, dans la majoritĂ© des cas, rĂ©agir positivement et ne pas reproduire la toxicitĂ© avec leurs propres enfants. Prenez le temps de l’analyse et concentrez votre Ă©nergie pour ne pas devenir toxique et maltraitant avec vos propres enfants ! La rĂšgle est que vous avez toutes les chances de ne pas devenir vous-mĂȘme un parent toxique si vous vous occupez bien de vous sĂ©curitĂ©, estime personnelle, confiance en soi, bien-ĂȘtre affectif, 
 Si vous avez le moindre doute, je vous propose de faire ce test pour vĂ©rifier si vous ĂȘtes plus ou moins toxique pour vos enfants
 ☞ De toute maniĂšre, il faut vous atteler Ă  reprendre confiance en vous. Le prĂ©alable est de penser Ă  vous en prioritĂ© et dĂ©cider de prendre en main votre propre destin. Si vous avez manquĂ© d’affection carence affective au point que vous ne vous aimez pas assez, que vous manquez encore de confiance en vous, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour corriger le tir Apprenez Ă  vous aimer vous-mĂȘme Cliquez ici pour Avoir 100% Confiance en Vous . Auteur de cet article MichaĂ«l LIZEN - Copyright ©2020 All Rights Reserved - Tous Droits RĂ©servĂ©s .

je ne supporte plus mon mari qui boit